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L'État mis en cause pour des contrôles au faciès

Six ONG lancent une action de groupe pour lutter contre les contrôles au faciès. Elles accusent les policiers de vérifications discriminatoires.

Des ONG souhaitent que l'Etat français entreprennent des actions contre les contrôles au faciès. ©Wix

Six organisations non gouvernementales, parmi lesquelles Amnesty International, Human Rights Watch et Open Society Justice Initiative, lancent une action de groupe contre l'État pour mettre fin aux "contrôles d'identité discriminatoire" par la police. Ce sont des contrôles fondés sur des caractéristiques physiques associées à une origine réelle ou supposée.

"Cette pratique est stigmatisante, humiliante et dégradante pour toutes les personnes qui en sont victimes en France", détaille Amnesty France. Les organisations non gouvernementales l'affirment en se fondant sur des études: ces contrôles au faciès sont presque systématiques. Pour les ONG, ils contribueraient à renforcer la défiance envers les policiers.


Les Président admet l'existence de contrôles au faciès


Une situation admise par le Président de la République. Lors d'une interview pour le média Brut, Emmanuel Macron a déclaré le 4 décembre dernier. « Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…). On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable », déplore le chef de l’État.

"Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…). On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable." Emmanuel Macron

Avant d'affirmer qu'une plateforme serait mise en place : "Dès janvier 2021, les gens pourront aller dire en quoi ils sont discriminés". Une déclaration qui avait entraîné de vives réactions du côté des policiers et des divers syndicats de police.


Les ONG laissent quatre mois au chef de l'État pour "mettre fin à ces contrôles d'identité discriminatoires", sinon elles saisiront la justice.

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